Bienvenue dans mon univers

Depuis toujours

J’ai toujours eu ce besoin de partager ce que je faisais. Mon tout premier site était un Skyblog. J’y publiais mes dessins de mangas, surtout ceux de Naruto et de Fullmetal Alchemist. Peu à peu, j’ai commencé à y écrire aussi mes réflexions d’adolescent sur la religion, la justice, la vie.

Quelques mois plus tard, j’y ai posté mes premières modélisations 3D. C’était devenu une vraie passion et je m’émerveillais de voir des objets sortis de ma tête dans un espace virtuel en 3 dimensions.

Ce premier blog était un joyeux désordre, reflet fidèle de ma curiosité. Ce besoin de montrer, naïf mais spontané, allait bientôt se confronter au monde des adultes.

Premières tentatives de mise en forme

Pendant mes études d’ingénieur, mon objectif était simple : obtenir mon diplôme. Tout mon temps libre, je l’ai passé à explorer. J’ai structuré ma passion pour la modélisation 3D et j’en ai découvert une autre : l’envie de transmettre.

J’ai commencé à créer mes premières formations. Dès que j’avais cinq minutes, à la pause déjeuner ou le soir, je m’installais devant mon micro Rode. Camtasia, le logiciel d’enregistrement tournait, et ma voix de jeune adulte qui muait, expliquait la modélisation, les textures, les rendus, l’ambient occlusion.

À cette époque, mon site internet était simple. Trois boutons s’y affichaient : “Ingénierie”, “Infographie”, “Graphisme”. Chacun était la porte vers des travaux que j’avais réalisés. Je ne cherchais pas à hiérarchiser : je montrais simplement qui j’étais.

Vint ensuite l’entrée dans la vie active, avec son lot de choix et de compromis.

Une vitrine contrainte

À 25 ans, j’ai décidé d’arrêter mon métier d’ingénieur en CDI. Je suis devenu photographe et développeur freelance. J’avais soif d’aventures et de nourrir mon cerveaux d’explorations géographiques et technologiques. Il a alors fallu choisir. Que devais-je montrer au monde ? Mon travail de photographe ou celui de développeur ?

J’ai choisi de mettre en avant la photographie. Mon site joffreypersia.fr est devenu une vitrine artistique, et mon compte Instagram est celui d’un voyageur photographe. Le développement informatique, lui, restait invisible. Je le réservais au bouche à oreille.

Cette version du site m’a accompagné pendant sept ans.

Retrouver le fil

Aujourd’hui, tout cela évolue. Après deux années de thérapie à essayer de comprendre d’où venaient mes blocages sur la photographie, les choses se sont éclaircies. La photographie, parfois, me met mal à l’aise. Une gêne diffuse qui s’est installée progressivement et sournoisement.

Je commence à entrevoir pourquoi. J’ai perdu le lien avec ce que je suis. Le photographe aventurier existe en moi, mais il n’est pas moi. C’est juste une facette de qui je suis.

Ce site est une tentative pour retrouver du sens. Il existe pour vous montrer qui je suis. Et pour pouvoir vous le montrer, il faut que je (me) le dise.

Voilà. Maintenant vous savez.
Et moi aussi.